«Ce sont nos machines au service de l’Humain», résume David, adhérant de l’association DeltaLab qui a eu l’idée de fabriquer des mains artificielles. Il faut dire que DeltaLab, basée à Grillon, dispose de tout ce qu’il faut de technologie : imprimantes 3D, outils de production commandés par ordinateur, le nécessaire complet de l’inventeur. Début mars, David découvre qu’une association américaine e-NABLE qui a conçu cette main et a rendu la «méthode de fabrication et les les plans» publique (OpenSource). Les FabLab comme DeltaLab peuvent donc s’en servir et lancer la fabrication.
Une main rétractable pour saisir les objets
La main artificielle s’adresse à des personnes mal-formées à qui il manque une main. Le patient peut déclencher avec son poignet l’ouverture ou la fermeture des doigts et donc se saisir d’objets.
Maintenant que le prototype est prêt, DeltaLab va le faire contrôler par les autorités de santé avant d’envisager sa distribution. «Quand on aura le feu vert, on entrera en contact avec des associations», explique Bernard-Marie Grossat, président de Delta Lab. Ainsi, les mains fabriquées par les imprimantes 3D à Grillon pourront être offertes à des enfants mal-formés «en France et dans les pays francophones», précise Bernard-Marie Grossat.